ORIGALYS, UNE ENTREPRISE DYNAMIQUE
Quatre ingénieurs, chacun avec leur spécialité. Tous avec le même rêve, la même ambition. Leur savoir-faire commun a donné naissance à OrigaLys, société spécialisée dans la fabrication d’appareils d’analyse et en mesure électrochimique. Un peu abstrait au premier abord. Et pourtant, cela nous concerne tous, de près ou de loin : les batteries, l’hydrogène, le stockage d’énergie ou encore la corrosion. Autant de marchés très porteurs et d’avenir.
L’entreprise n’a cessé de grandir. D’abord hébergée dans la pépinière Cap Nord de Rillieux-la-Pape, elle a ensuite volé de ses propres ailes en s’installant dans ses locaux, toujours dans cette commune du nord de Lyon. Parallèlement, l’activité augmentait, tout comme le nombre de clients. Aujourd’hui, OrigaLys emploie une vingtaine de personnes. Chaque année, sa croissance progresse de 30 % en moyenne. La crise sanitaire ne l’a qu’effleurée, preuve de la robustesse de son business et de l’importance de ce secteur d’activité pour le futur.
LE BIOFILM, UN NOUVEAU DEBOUCHE
Connaissez-vous le concept de Biofilm ? Il vous est sans doute déjà arrivé de marcher dans le lit d’une rivière, et d’être soudainement déstabilisé. La mousse verdâtre, présente sur les rochers et à l’origine de cette chute, est un biofilm. Des bactéries qui se rassemblent et se mettent dans un coin. Ensemble, elles se protègent ainsi de l’environnement extérieur. Mais si on ne les traite pas, elles peuvent alors contaminer l’espace dans lequel elles évoluent. Le risque sanitaire est très important. Il faut donc s’en débarrasser.
C’est le travail sur lequel se sont penchés deux brillants chercheurs, Nicole Merlet (Professeure honoraire des universités et ex-présidente de Biométriz) et Bernard Tribollet (Directeur de Recherche à l’université de la Sorbonne – Paris). Leurs équipes sont parvenues à mettre au point un algorithme breveté qui mesure l’épaisseur et l’élasticité de ce biofilm. La société se concentre sur les biofilms qui se déposent dans les canalisations d’eau de refroidissement des tours aéroréfrigérantes, les circuits d’eau chaude sanitaire des Ehpad et des hôpitaux notamment. Si l’on ne traite pas ces bactéries, les légionnelles (un type de bactérie) qu’elles contiennent peuvent entraîner la mort des personnes qui les inhalent, les personnes âgées, et/ou fragiles, ainsi que le personnel de maintenance intervenant sur les installations. ORIGALYS & BIOMETRIZ, UN TRAVAIL D'EQUIPE
Cette découverte faite, la jeune pousse n’avait pas les moyens nécessaires pour développer sa trouvaille. C’est là qu’OrigaLys entre en jeu. Quand les universitaires ont manifesté leur intention de vendre, l’entreprise lyonnaise s’est proposée. Elle a fait l’acquisition de Biométriz et de son brevet.
C’est un secteur qu’elle connaît. Les deux sociétés avaient déjà collaboré. Ainsi, Biométriz va profiter des équipes industrielles et commerciales d’OrigaLys. Un certain nombre de ses clients se trouvent en France. Mais ce savoir-faire français s’exporte aussi à l’étranger. OrigaLys réalise pratiquement la moitié de son activité en dehors de l’hexagone, aux quatre coins de la planète, dans 63 pays.
Parce que leurs clients sont très différents, OrigaLys et Biométriz restent deux entités indépendantes. Chacune avec son propre site internet et son réseau de distribution.
Par ce rachat, OrigaLys investit et croit en Biométriz : elle ambitionne pour la start-up d’atteindre le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici trois ans.
De son côté, OrigaLys poursuit son expansion, tout en restant fidèle à ses valeurs : le made in France. Tout est imaginé, conçu et fabriqué dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Les quatre fondateurs se sont battus pour garder et développer ce savoir-faire français. Il paraît naturel pour les dirigeants de contribuer à l’activité économique française et locale. En étoffant ses secteurs d’activité, OrigaLys ne cesse d’innover et de créer de l’emploi.
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